Chêne de la Maison des Gardes
Avec 4m50 à 1m30, c’est l’un des 10 plus gros chênes de Faye d’Anjou (49).
Pourtant, je suis sûr que bien peu de gens l’on remarqué. A cela deux raisons principales.
D’abord, jusqu’à l’année dernière, il était noyé dans un buisson de ronce et sous le lierre.
Il n’était donc pas bien visible et encore moins accessible. Cet Automne, il a été dégagé, pour mon plus grand bonheur.
Ensuite, sa hauteur et son envergure excèdent tout juste les 10 mètres, il n’a donc rien d’impressionnant vu de loin.
Ainsi, lorsque je suis allé le mesurer, ai-je été surpris par ma mesure. Je ne pensais pas trouver autant.
Il ne faut pas se fier aux apparences [1]. Ce « petit » chêne est plus que bicentenaire. Il est creux, comme il se doit.
Et il ne possède plus que la moitié du houppier que l’on pourrait attendre au vu de son fût épais.
Noyé sous les petits lierres qui l’encerclent totalement, sa circonférence est sans doute légèrement inférieure à ce que j’ai mesuré.
Mais ce qui est le plus intéressant est la loupe (boule de bois due à une reproduction anarchique et désordonnée des cellules du cambium).
Située au bas du tronc, elle a l’allure d’un gros grain de beauté en bois.